Who are we now ? {Hyllènya

Hyllènya&&Coban
Who are we know ?...

La veille au soir, Coban serait sortie a une fête que l’un de ses amis aurait organisé, une fête qui bien sure aurait encore été bien arrosé, et d’une tequila a une autre en passant par quelques vodka ou encore une bière ou deux, il aurait fait quelques rencontres. Toutes inintéressantes, bien sure, mais avec un peu d’alcool tout passe toujours mieux. Et de fils en aiguille, il aurait trouvé une fille un peu mieux que les autres, l’aurait baratinée quelques minutes ou deux, ils seraient allée chez elle ou bien chez lui, aurait passé la nuit ensemble, et au réveille il serait sortie avant elle, laissant un mot sur l’oreiller lui disant en gros merci au revoir, avec peut être un a bientôt avec son numéro de téléphone si l’humeur lui en disait. Il serait partie faire un jogging, et quand il serait rentré, elle serait déjà partie. Il aurait alors repris le cours de sa vie, se serait peut être recouché pour se levé a 11 heures et aurait prit la direction du cabinet, aurait examiner le dossier qui traînait sur son petit bureau sans vraiment y penser, mais aurait au moins fait semblant pendant quelques minutes, avant d’aller en réunion. Ça aurait pu se passer comme ça. Oui, ça aurait pu… mais non.

La veille au soir, il avait refusé ladite invitation a la fête, et avait été marcher dans les rues. Il avait prit un verre, un seul, dans un bar au bord de l’océan. Il avait appelé une vieille amie de fac, oui, il peut être mélancolique quand ça lui prend, il était resté un petit quart d’heure avec elle, lui parlant de sa vie, de son travail et de sa sœur. Puis il avait continuer a airé, rentrant chez lui a pied. Il avait prit un bouquin, avait lu pendant une bonne heure, c’était mit a fond dans un dossier qu’il était passé cherché dans la matinée, puis c’était couché. Ça avait été aussi simple que ça. Pourquoi n’était il pas sortie, tout simplement parce que se soir là il n’en avait pas eu envie, et qu’il c’était donné le droit de rester seul. Ça ne lui était pas arrivé depuis un bail, alors on peut dire qu’il en avait eu grand besoin.
Bref, il se réveilla se matin là tout revigoré ! Il avait été faire un jogging, et c’était occupé a des choses futiles, genre écouté un vieux vinyle des années 60 en lisant un magasin, se faire un sandwich hyper long dont il n’a mangé que la moitié, ouvrir une bouteille de lait et se rendre compte après qu’il y en avait déjà une d’entamée dans le frigo, bref, rien de constructif ! Puis il était partie vers midi pour se rendre a ladite réunion de 13 heure. Il était arrivé en avance, avait parler avec certaines personne, puis c’était rendu a la salle. En bref, une grosse affaire allait mobiliser une équipe de 3 avocats et, pour motiver un peu les troupes, tout le monde pourrait prétendre a en faire parti, mais les meilleurs seront les élus. Ils auraient donc a bosser un max. Nouvel objectif pour le jeune homme: en être. Il resta donc finaliser quelques petites choses avec le client du dossier de la veille pour préparer le procès qui aurait lieu dans quelques jours, puis avait… juste eu une envie de marcher un peu. Il était alors sorti, laissant sa voiture au parking pour marcher un peu. Et c’est ainsi qu’il atterrit au parc de Venice. Il avait pas mal de souvenir ici, et c’est d’ailleurs en voyant quelques ados jouer au basket sur le terrain isolé qu’il se figea, mains dans les poches, histoire de les regarder quelques instants. Il avait été comme eux, il avait été eux. Et maintenant ?…

You captivate me, something about you has got me, I was lonely now you make me feel alive

qu'est-ce que tu fais ici ?

Bam. En une fraction de seconde, son esprit se retrouva percuter par le passé. Les images de ce temps où il jouait ici avec ses amis de long après midi, oubliant même le principe du jeu qui consiste a faire de deux bande de gosses des adversaires, tous jouaient ensemble et en même temps contre tous, juste pour le plaisir de sentir la balle sous sa main, de la voir s’élever dans les air pour fini dans le filet du panier. Et cette jeune fille, qui l’attendait parfois ou même se joignait a la partie… ils en avaient, eux aussi, des supportrices. Mais elles ne l’égaleraient jamais. Et c’était elle qui venait de lui rentre dedans, un contact bref mais déjà trop long pour être oublié. Il tourna vivement la tête vers cette personne qu’il n’avait sûrement pas revu depuis… 8-9 ans. Ça fait un bon bout de temps si vous voulez mon avis. Mais après tout, il n’y était pour rien. Dans son esprit, i avait bien le souvenir de lui avoir écrit, d’avoir essayer d’avoir de ses nouvelles, de coup de téléphone où elle n’était, bien sure, jamais là… a croire qu’elle l’avait fait exprès. Ou que quelqu’un l’avait fait pour elle. Mais ça… Coban n’en savait rien, et pour lui, c’était clair: elle l’avait éjectée de sa vie. Pourquoi, comment, il n’en savait rien. Elle l’avait fait. Point.

Si c’est ta manière chaleureuse de me dire bonjours ou encore bienvenu, franchement, y a du progrès a faire !… et je te rappelle que je suis né ici, moi aussi.

Pour l’instant, il n’avait rien d’amical. Sa première phrase avait été des plus ironique, et la deuxième avait un arrière goût d’amertume. Et même si la vu de son visage l’apaisait, comme a l’époque, il ne pouvait pas écarter cette rancune d’avoir été rejeté par cette brune là. N’importe qui d’autre, il aurait limite pu l’accepter, mais Hyllènya ! Ils avaient toujours été comme les doigts de la main, jusqu’à ce que l’adolescence les rattrapent et les tuent. Le jeune Jenkins avait eu du mal a l’accepter. Mais maintenant qu’elle était de nouveau face a lui… quelle attitude adopter. Pourquoi ce sentiment d’impuissance face au chose, elle n’était pas si différente a l’époque tout de même ! Elle n’avait que très peu changé: ce regard, toujours aussi percent, ses cheveux brin lui ravissant le visage, cette fossette au menton qu’elle avait soutenu c’être fait en tombant pendant des années, histoire de paraître plus dure.

Lorsqu’elle avait brusquement changée d’école, il avait perdu ses repères. Coban avait supplié ses parents d’influencer les siens pour changer les choses, mais d’après leurs dires, c’était « chose impossible ». Ils les avaient détester, lui comme toujours mais… sa mère, aussi. Pas longtemps, mais juste assez pour se rendre compte de l’importance qu’avait cette jeune fille a ses yeux. Mais il avait arrêté de lutté lorsqu’il l’avait vu, un jour, flâner dans les rues avec des personnes qu’il ne connaissait pas, et riant a gorge déployée… comme avant, lorsqu’elle était avec lui. Oui, on peut parler de jalousie si ça vous chante, mais quelque chose c’était brisé en lui. Alors il avait arrêté de la chercher partout, et avait avancé, avec ses nouveaux amis, dans son lycée. Depuis ce temps là, plus rien n’était pareil. Et elle le lui avait fait comprendre alors qu’il sortait avec cheerleader qu’elle n’avait pas hésité a rabaisser. Ca fait mal ? Chacun son tour… c’est égoïste a souhait mais il l’avait pensé. Mais là… son cerveau bloquait. Il remarqua a peine la tache qu’avait fait le café brûlant d’Hyllènya sur son polo… il ne sentait même pas le liquide lui brûler la peau. Il était complètement en dehors de lui.

haha, tu crois que je vais être chaleureuse avec toi ? tu m'as laissée toute seule ici j'te signal, sans AUCUNE nouvelle de toi, et je devrais être.. chaleureuse ? si j'avais su que tu venais, j'aurais peut-être eu une once de sourire aux lèvres,

pourquoi tu ne m'as jamais rien envoyé, ni un e-mail, une lettre, un coup de fil ? tu aurais pu non ? tu m'as tellement manqué durant ce temps...