( M & M ) it's you, it's you... ♦ ACKLES & DORNAN

J'ai toujours été une enfant difficile à vivre. A mon adolescence déjà, j'étais quelqu'un de dur à suivre et cernée. Seule mon meilleur ami pouvait me comprendre. C'est d'ailleurs avec lui que je passais le plus clair de mon temps, le jour, on était accroché l'un à l'autre, et on passait nos nuits au téléphone. Au fond de moi, j'ai toujours su que c'était bien plus qu'un simple ami... Je me sens obligeais de raconter ma première fois. Je m'en souviens comme si c'était hier, car ce genre de choses ne s'oublient pas. C'était donc avec lui... Enfaîte, ayant peur tous les deux, on s'était dit qu'on le ferait ensemble, de manière à ce que nous prévoyons à quoi nous attendre avec nos petit(e)s ami(e)s respectifs(ves). Il était venu chez moi, un samedi après-midi alors que ma mère et mon beau-père travaillent... « Tu as pris des préservatifs ? » fit la première question que je lui posa à son entrée. « Bordel Eza, tu es une fille et une fille garde toujours de capotes sur elle, au cas où. » me répondit-il entrant. « Tu as de la chance... J'en ai choppé deux au lycée. » répondis-je alors en les agitant face à lui. « Deux ? Tu es sûr qu'on en a besoin de deux ? » Après ses paroles, je me mis à rire, pour une raison totalement inconnue. Peut-être que j'étais stréssée, anxieuse où je-ne-sais quoi d'autre. « Imagine qu'on y prend goût ! » dis-je en continuant de rire. « Ca ne risque pas... » me dit-il alors. « Dis carrément que je suis mal gaulée Lucas... Sois heureux que j'accepte de le faire avec toi... » Il soupira désespérément. « Jay... C'est toi qui m'a demandé...» Bon ok, il m'avait eu... « Oui d'accord, mais... tu veux aussi... » Je m'approcha alors de lui, tout sourire et ne dis plus rien. « Euhm... qu'est-ce que je dois faire là ? » me demanda-t-il. « Embrasse-moi X. » Et après ça, nous avons enchaîné, un peu brusquement et maladroitement. Au fond de moi, je suis contente d'avoir partagé ce moment avec lui. Et je pense que lui aussi... Disons que ce moment nous a vraiment rapproché. Le lendemain seulement, je me rendis dans l'appartement de ses parents, là où il vivait également et nous avons une nouvelle fois partagé un moment tel que la veille. C'était vraiment étrange comme situation et assez gênante mais ils ne pouvaient plus s'y empêcher. « On est vraiment con . » dis-je après l'avoir fait. « Nous sommes jeunes et cons. » me répondit-il. Après qu'il me répondit, je me leva de son lit et me rhabilla illico, sous ses yeux. Avant que je quitte sa chambre... Il intercepta mes pas en attrapant mon bras. « Nous sommes jeunes et cons, et à part ça... » J'étais littéralement surprise, insinuait-il qu'il y avait autre chose entre nous où... « Je ne sais pas. Je n'en sais rien. » Je baissais alors ma tête sans ne savoir trop quoi faire, ni quoi dire... La situation devenait de plus en plus compliquée. « Si on l'a refait, c'est qu'il y a une raison, tu ne crois pas ? » Je me voilais la face mais je n'osais pas lui dire ce que je ressentais à son égard et apparement, lui aussi. « Je sais... Peut-être juste qu'on s'attire mutuellement ? Ou peut-être qu'il y a autre chose... Je crois plutôt qu'il y a autre chose. X, je... Bordel je... enfin, je réalise que ce que je ressens dépasse le stade de l'amitié. Je... Enfin ça fait quelques temps déjà mais ce n'est qu'aujourd'hui que je réalise que... que Je t'aime, tout bêtement. Oui, je t'aime. Gosh, j'y suis arrivée. » Je sentais alors mes joues se chauffaient et rougirent à la fois, j'appréhendais sa réaction... Mais il ne dit pas un mot, rien pendant plusieurs minutes et je n'avais qu'une envie, celle de m'eclipser en douceur parce que là, je venais de me ridiculiser, me vautrer mais complétement. J'étais sur le point de partir en courant quand il s'approcha de moi et que lentement, il déposa ses lèvres sur les miennes. A ce moment là, j'étais déboussolée, désemparée, perdue...

Entre X et moi, ce fut une rencontre banale, totalement banale. Je me trouvais, après une virée shopping, les bras pleins de sachets contenants de choses en tout genre, des sous-vêtements, des chaussures, des robes, bijoux et accesoires... Bref, je marchais limite la tête baissée, quand cet homme, ce bel étalon brun aux yeux brillancés de couleur chocolat, me percuta. C'était mon jour de chance, ou pas... Son café chaud bouillant se renversa sur ma tenue blanche crême avant que je ne m'affale au sol, renversant quelques sacs en passant. Sans que je ne lui demande quoi que ce soit, il me tendit la main en me questionnant sur comment j'allais. Bien, c'était sûr, contrairement à ma robe, qui vennait d'en prendre chère. Après ça, même pas me vint à l'esprit de ramasser mes sous-vêtements, qui s'exposaient carrément sous ses yeux, et les miens. C'est plongée dans son doux regard que je m'aperçue en suivant ses mains se poser à terre pour ramasser ce dont je n'étais pas fichu de récupérer. Un sourire s'afficha à ses lèvres, un sourire qu'un homme pouvait avoir lorsqu'il voyait de beaux et neufs sous-vêtements rouge diabolique et plus que sexy. Dieu que j'avais honte. « C'est mignon... » Et là, je devais être rouge tomate, j'en sentais déjà la chaleur parvenir à mes joues. J'arracha de ses mains mes sous-vêtements sans ne rien dire. Lorsque j'en récupéra toutes mes affaires, il s'approcha de moi, et me glissa quelques mots à l'oreille. « J'adorerais t'y voir avec. » Il fallait dire qu'il n'y était pas aller de main morte mais j'étais excitée sur le coup. Après ce jour, je rêvais nuit après nuit, de lui, de son corps, de ses mains, ses yeux, son visage... Ce n'est que deux semaines après qu'on se croisa une nouvelle fois, et au même endroit, sauf que cette fois, j'avais les bras libres, totalement libres. Je m'arrêta car il en fit de même. Il sourit exactement comme la fois précédente. J'en fis de même. Il en remarqua un morceau de mon soutien-gorge ressortir de mon décolleté. Son sourire en devint légèrement plus déplacé. « Ce sont ceux de la dernière fois. » Je pris une expression de mon visage qui en valait la réponse à sa question. « Tu sais ce dont j'ai envie ? » me demanda-t-il en s'approchant de moi. « Peut-être de me les arracher ? » « Tu lis dans mes pensées. » « Peut-être que tes pensées peuvent se réaliser... » Je laissais sous-entendre que lui aussi m'intéresser. « Vraiment ? » Et je ne dis plus un mot. J'emprunta sa main et l'embarqua dans un des dizaines de toilettes féminins du centre commercial, là, je le plaqua contre le mur. Mais rien, il avait un appel d'urgence et dû s'eclipser en vitesse, prennant la peine de me laisser son numéro. Aujourd'hui, ils se désirent toujours autant et à chaques fois qu'ils se voient, se pointe toujours un empêchement de dernière minute...